La mort s’invite à la fête | Causeur
C'était En juillet 2001 au sommet du G8 à Gènes:
"Le niveau atteint par la répression policière à Gênes déjoua les pronostics les plus pessimistes. Outre le matraquage de groupes pacifistes, l’usage disproportionné de la violence contre le cortège de la « désobéissance civile » fut reconnu par les tribunaux italiens, qui jugèrent illégale la charge à son encontre et rendirent caduques les poursuites contre plusieurs manifestants arrêtés.
...
... La mort de Carlo Giuliani constitua l’épilogue tragique de cette journée journée devenue totalement hors normes. Dans des rues soudain méconnaissables, des véhicules blindés fonçaient sur la foule qui répliquait par des cris de colère et de douleur. Le son sourd des pierres martelant les blindages de la police et la sirène des ambulances évacuant des blessés le crâne ouvert se noyaient dans un nuage de gaz lacrymogène, donnant une étrange teinte jaunâtre au paysage urbain.
Plus tard, diverses investigations dépassèrent l’impression initiale de chaos généralisé. Une enquête judiciaire révéla notamment que plusieurs détachements avaient outrepassé les ordres qui leur étaient donnés par la radio, et pris l’initiative d’envenimer la situation sur le terrain. ..."
La mort s’invite à la fête | Causeur
"Le niveau atteint par la répression policière à Gênes déjoua les pronostics les plus pessimistes. Outre le matraquage de groupes pacifistes, l’usage disproportionné de la violence contre le cortège de la « désobéissance civile » fut reconnu par les tribunaux italiens, qui jugèrent illégale la charge à son encontre et rendirent caduques les poursuites contre plusieurs manifestants arrêtés.
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... La mort de Carlo Giuliani constitua l’épilogue tragique de cette journée journée devenue totalement hors normes. Dans des rues soudain méconnaissables, des véhicules blindés fonçaient sur la foule qui répliquait par des cris de colère et de douleur. Le son sourd des pierres martelant les blindages de la police et la sirène des ambulances évacuant des blessés le crâne ouvert se noyaient dans un nuage de gaz lacrymogène, donnant une étrange teinte jaunâtre au paysage urbain.
Plus tard, diverses investigations dépassèrent l’impression initiale de chaos généralisé. Une enquête judiciaire révéla notamment que plusieurs détachements avaient outrepassé les ordres qui leur étaient donnés par la radio, et pris l’initiative d’envenimer la situation sur le terrain. ..."
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