Le salaire de la vie Ghislaine Tormos - Editions DonQuichotte
Extrait de la Fiche argu DonQuichotte:"... Un emploi industriel, c’est comme un arbre après la tempête, vite
déraciné mais difficile à faire repousser.
Certains ouvriers seront reclassés dans le groupe, d’autres devront partir à la recherche d’un (improbable) nouveau CDI.
Ghislaine Tormos, elle, a décidé de se battre avec courage. Avant ce jour de juillet, elle n’avait encore jamais fait grève. Depuis, Gigi est devenue l’un des symboles de la lutte des ouvriers de PSA.
La crise grandissant, les voitures se vendent moins, les profits de PSA ne sont plus ce qu’ils étaient, et supprimer des emplois devient la seule réponse à la crise.
« On me dit que je coûte trop cher, mais pour moi depuis des années, c’est la vie qui est trop chère. » Gigi n’accepte pas que son travail, sa seule richesse, soit devenu le mal-aimé de notre économie, que l’on parle de son coût comme d’une charge pesante et jamais de sa valeur fondamentale.
Elle n’accepte pas davantage que les socialistes n’aient pas tenu les promesses faites aux ouvriers d’Aulnay lors de la campagne présidentielle. Elle ne se résout pas à cette fatalité de laisser sans broncher fermer nos usines les unes après les autres.
Face aux implacables logiques financières, la voix de l’ouvrière de PSA ne pèse pas bien lourd, or elle mérite qu’on l’écoute. ... "
Certains ouvriers seront reclassés dans le groupe, d’autres devront partir à la recherche d’un (improbable) nouveau CDI.
Ghislaine Tormos, elle, a décidé de se battre avec courage. Avant ce jour de juillet, elle n’avait encore jamais fait grève. Depuis, Gigi est devenue l’un des symboles de la lutte des ouvriers de PSA.
La crise grandissant, les voitures se vendent moins, les profits de PSA ne sont plus ce qu’ils étaient, et supprimer des emplois devient la seule réponse à la crise.
« On me dit que je coûte trop cher, mais pour moi depuis des années, c’est la vie qui est trop chère. » Gigi n’accepte pas que son travail, sa seule richesse, soit devenu le mal-aimé de notre économie, que l’on parle de son coût comme d’une charge pesante et jamais de sa valeur fondamentale.
Elle n’accepte pas davantage que les socialistes n’aient pas tenu les promesses faites aux ouvriers d’Aulnay lors de la campagne présidentielle. Elle ne se résout pas à cette fatalité de laisser sans broncher fermer nos usines les unes après les autres.
Face aux implacables logiques financières, la voix de l’ouvrière de PSA ne pèse pas bien lourd, or elle mérite qu’on l’écoute. ... "
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