11 Novembre - Témoignage de l'un des derniers "Poilus" de la guerre 1914-1918
Lazarre Ponticelli le dernier témoin de la Grande Guerre n'est plus, il est décédé cette année, en mars 2008.
D'abord dans la légion étrangère en tant que combattant volontaire puis dans l'armée italienne :
...J’étais à la mitrailleuse. L’ordre m’a été donné de tirer sur la sortie d’une galerie. Je l’ai fait. Une balle autrichienne m’a atteint à la face. Le sang me coulait dans les yeux. Je me suis dit que si je m’arrêtais, j’étais mort. J’ai continué à tirer malgré ma blessure. Et tout à coup, les Autrichiens sont sortis, ils agitaient des torchons blancs…
...Nos rangs étaient composés de soldats italiens germanophones, ce qui facilita les contacts avec « l’ennemi ». On en venait même à échanger nos boules de pain contre leur tabac. On a ainsi fraternisé. Mais au bout de quelques jours, n’entendant plus de bruits de balles, les états majors se sont méfiés et ont changé les bataillons des premières lignes...
Le texte complet : Témoignage de l'un des derniers "Poilus" de la guerre 1914-1918
D'abord dans la légion étrangère en tant que combattant volontaire puis dans l'armée italienne :
...J’étais à la mitrailleuse. L’ordre m’a été donné de tirer sur la sortie d’une galerie. Je l’ai fait. Une balle autrichienne m’a atteint à la face. Le sang me coulait dans les yeux. Je me suis dit que si je m’arrêtais, j’étais mort. J’ai continué à tirer malgré ma blessure. Et tout à coup, les Autrichiens sont sortis, ils agitaient des torchons blancs…
...Nos rangs étaient composés de soldats italiens germanophones, ce qui facilita les contacts avec « l’ennemi ». On en venait même à échanger nos boules de pain contre leur tabac. On a ainsi fraternisé. Mais au bout de quelques jours, n’entendant plus de bruits de balles, les états majors se sont méfiés et ont changé les bataillons des premières lignes...
Le texte complet : Témoignage de l'un des derniers "Poilus" de la guerre 1914-1918
Libellés : histoire
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