Bayrou dénonce l'"égocratie" du président Sarkozy, Politique - Information NouvelObs.com
Un portrait fidèle :-):
Un régime où "tremblent, les préfets, policiers de haut rang, fonctionnaires d'autorité", écrit-il.
Un régime qui s'appuie selon lui sur une "idéologie de l'argent, présenté comme valeur", une "idéologie souterraine de la distraction du citoyen à coup de peopolisation", sur "des réseaux d'intérêt puissants", et "des médias sous influence".
"Cette politique qui s'attaque à tous les domaines de la vie nationale, éducation, recherche, justice, que l'on nous vend sous le nom générique et obsessionnel de "réforme", écrit-il, ce n'est pas une modernisation".
François Bayrou, qui se définit comme un "républicain et démocrate français", y voit plutôt un "renoncement" pour lequel "Nicolas Sarkozy n'a pas de mandat". "Le peuple français n'a jamais opté, affirme-t-il, pour les choix qui depuis dix huit mois ouvertement ou subrepticement sont faits en son nom".
Il fustige aussi la politique étrangère d'un président qui selon lui fait "allégeance aux puissants", comme Vladimir Poutine pendant la crise en Géorgie. "La France a donné son accord plein et entier à l'annexion, elle a consacré le fort et abandonné le faible", écrit-il.
Idéologie de l'argent
Un régime où "tremblent, les préfets, policiers de haut rang, fonctionnaires d'autorité", écrit-il.
Un régime qui s'appuie selon lui sur une "idéologie de l'argent, présenté comme valeur", une "idéologie souterraine de la distraction du citoyen à coup de peopolisation", sur "des réseaux d'intérêt puissants", et "des médias sous influence".
"Cette politique qui s'attaque à tous les domaines de la vie nationale, éducation, recherche, justice, que l'on nous vend sous le nom générique et obsessionnel de "réforme", écrit-il, ce n'est pas une modernisation".
Absence de mandat
François Bayrou, qui se définit comme un "républicain et démocrate français", y voit plutôt un "renoncement" pour lequel "Nicolas Sarkozy n'a pas de mandat". "Le peuple français n'a jamais opté, affirme-t-il, pour les choix qui depuis dix huit mois ouvertement ou subrepticement sont faits en son nom".
Allégeance aux puissants
Il fustige aussi la politique étrangère d'un président qui selon lui fait "allégeance aux puissants", comme Vladimir Poutine pendant la crise en Géorgie. "La France a donné son accord plein et entier à l'annexion, elle a consacré le fort et abandonné le faible", écrit-il.
Libellés : François Bayrou, Nicolas Sarkozy
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