DADVSI - Amendement VIVENDI - REPRESSION plutôt que répartition - Dégoûté
Une loi à contre courant de la modernité, la repression plutôt que la répartition. Voila ce qu'est la loi Vivendi universal
Pour un marché de 1 milliard d'€ des majors du disque, on met en cause un marché évalué à 12 milliard d'€ de logiciels, on met en cause le logiciel libre qui nous assure notre indépendance par rapport aux logiciels américains, on défend une industrie du disque qui ne rapporte que entre 3% et 6% aux artistes eux-même alors que la distribution et la répartition directe peut leur rapporter beaucoup plus et on se fait avoir par un lobby bien organisé qui est capables de fournir une loi à un gouvernement qui n'est même pas capable d'écouter ses électeurs - Pauvre France.
Le Monde Informatique: "Au programme, la criminalisation du peer to peer et la remise en question du droit à l'exception pour copie privée.
Amendement Vivendi. C'est ainsi que les députés de gauche et de l'UDF ont surnommé le dispositif adopté par l'Assemblée nationale"...
Je ne pensais pas que le ministre oserait, surtout après ses grandes déclarations sur les logiciels libres, donner un avis favorable à cet amendement dit Vivendi Universal et de surcroît, un avis défavorable aux sous-amendements visant à en limiter les dégâts. Je ne pouvais pas imaginer qu'on irait aussi loin dans l'interdiction des logiciels libres, mais sans doute étais-je naïve" déplorait la députée Martine Billard à propos des sanctions prévues contre les éditeurs de logiciels de P2P.
Le texte adopté par la chambre basse punit ainsi de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 E d'amende le fait "d'éditer et de mettre sciemment et sous quelque forme que ce soit, un dispositif manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d'oeuvres ou d'objets protégés".
Outre le flou des adverbes "sciemment" et "manifestement", l'amendement expose clairement la préférence du gouvernement pour les offres de téléchargemement légales proposées par les majors, à mille lieues de la défunte licence globale...."
Les mots manifestement et sciemment étant totalement sujet à caution, voila de quoi fournir des armes de destruction massives à d'autres lobbies armés d'avocats.
Après ce genre de comportement archaïque, la montée en puissance des fanatiques religieux, Il ne nous manque plus que la mutation du virus H5N1 en version humaine pour que l'on soit dans une période d'obscurantisme digne du moyen-âge.
A quand les sorcières et les bûchers ?
Pour un marché de 1 milliard d'€ des majors du disque, on met en cause un marché évalué à 12 milliard d'€ de logiciels, on met en cause le logiciel libre qui nous assure notre indépendance par rapport aux logiciels américains, on défend une industrie du disque qui ne rapporte que entre 3% et 6% aux artistes eux-même alors que la distribution et la répartition directe peut leur rapporter beaucoup plus et on se fait avoir par un lobby bien organisé qui est capables de fournir une loi à un gouvernement qui n'est même pas capable d'écouter ses électeurs - Pauvre France.
Le Monde Informatique: "Au programme, la criminalisation du peer to peer et la remise en question du droit à l'exception pour copie privée.
Amendement Vivendi. C'est ainsi que les députés de gauche et de l'UDF ont surnommé le dispositif adopté par l'Assemblée nationale"...
Je ne pensais pas que le ministre oserait, surtout après ses grandes déclarations sur les logiciels libres, donner un avis favorable à cet amendement dit Vivendi Universal et de surcroît, un avis défavorable aux sous-amendements visant à en limiter les dégâts. Je ne pouvais pas imaginer qu'on irait aussi loin dans l'interdiction des logiciels libres, mais sans doute étais-je naïve" déplorait la députée Martine Billard à propos des sanctions prévues contre les éditeurs de logiciels de P2P.
Le texte adopté par la chambre basse punit ainsi de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 E d'amende le fait "d'éditer et de mettre sciemment et sous quelque forme que ce soit, un dispositif manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d'oeuvres ou d'objets protégés".
Outre le flou des adverbes "sciemment" et "manifestement", l'amendement expose clairement la préférence du gouvernement pour les offres de téléchargemement légales proposées par les majors, à mille lieues de la défunte licence globale...."
Les mots manifestement et sciemment étant totalement sujet à caution, voila de quoi fournir des armes de destruction massives à d'autres lobbies armés d'avocats.
Après ce genre de comportement archaïque, la montée en puissance des fanatiques religieux, Il ne nous manque plus que la mutation du virus H5N1 en version humaine pour que l'on soit dans une période d'obscurantisme digne du moyen-âge.
A quand les sorcières et les bûchers ?
Libellés : P2P
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