La leçon de la crise de 1929 a été tirée et il n'y aura pas de récession longue - Jean-Paul Fitoussi - Le Monde.fr
Calmons le jeu
...Les crises financières sont inscrites dans les gènes du système capitaliste, et elles se produisent à intervalles plus ou moins réguliers.Mais de façon récurrente. Il y en a au moins une par décennie. Celle-ci apparaît plus grave car elle touche au cœur le système bancaire.
... on ne peut pas imaginer une seconde que la réaction de nos politiques économiques à laquelle nous assistons puisse ne pas atténuer la crise potentielle que les développement financiers pourraient provoquer.
Deuxième élément de très grande différence : la part des dépenses publiques et des impôts, la taille des États, est beaucoup plus importante aujourd'hui qu'elle ne l'était en 1929.
...
les dépenses soutiennent l'activité, d'autre part, les recettes publiques, en temps de crise, diminuent, ce qui équivaut à un partage des pertes privées par l'État.
En réalité, lorsqu'un individu perd 1 000 aujourd'hui, il va payer moins d'impôts, donc sa perte nette est inférieure à 1 000.
Lorsque le taux de prélèvement obligatoire est important, le partage des pertes entre le secteur privé et le secteur public devient plus important. Disons qu'en 1929 la taille de l'État américain, par exemple, était de 10 % ; aujourd'hui, elle est supérieure à 30 %, ce qui montre qu'il y a un effet de stabilisation automatique...
Libellés : économie
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