"Bettencourt : un miroir français" - C Dans L'Air - France5
Une vidéo à voir absolument pour ceux qui peuvent y avoir accès. Elle ne restera probablement pas en ligne très longtemps...
Cela permet d'infiniment mieux comprendre cette ambiance de république bananière qui règne actuellement en France :
"Suite à l’ouverture, par le procureur Philippe Courroye, d’une information judiciaire contre X, trois juges d’instruction de Nanterre ont été chargés d’instruire ce dossier aux multiples chefs d’accusation.
Le feuilleton de l’"affaire Bettencourt" vient de connaître de nouveaux rebondissements. Alors que depuis des mois, pour démêler les multiples aspects de ce dossier, il soutenait le principe d’une enquête préliminaire menée par le parquet, le procureur de la République de Nanterre a ouvert, vendredi 28 octobre 2010, une information judiciaire contre X. Il a répondu ainsi positivement à la demande de sa hiérarchie et abandonné l’intégralité des dossiers à trois juges d’instruction de Nanterre.
Les magistrates Sabine Khéris, Nathalie Turquey et Anne Vincent ont été chargées d’instruire ce dossier colossal, du moins... pour l’instant. Le procureur général de Versailles, Philippe Ingall-Montagnier, entend en effet saisir la Cour de cassation pour qu’elle se prononce sur un éventuel dépaysement de l’affaire vers un autre tribunal. Au tribunal de Nanterre, les relations exécrables entre le procureur Philippe Courroye, d’une part, et la juge Isabelle Prévost-Desprez, d’autre part, ne permettant pas, selon lui, une poursuite sereine des enquêtes.
En attendant la réponse, attendue d’ici quinze jours, de la plus haute juridiction sur ce transfert éventuel, les juges d’instruction vont reprendre les enquêtes en cours de ce tentaculaire dossier, portant notamment sur des soupçons de "violences" psychologiques, "d’escroquerie", d’"abus de confiance" dont Liliane Bettencourt, héritière du groupe de cosmétiques L’Oréal, aurait été victime par une partie de son entourage. Mais aussi sur des suspicions de "financement illicite de parti politique ou de campagne électorale" après les déclarations, en juillet, de l’ex-comptable de la milliardaire.
Enfin, deux autres enquêtes reposent sur des soupçons de "blanchiment" et de "trafic d’influence", avec entre autres l’embauche de l’épouse d’Eric Woerth par le gestionnaire de fortune de la milliardaire et la remise à ce dernier d’une légion d’honneur. Une dernière instruction portant sur une plainte "d’abus de faiblesse" sur Liliane Bettencourt est menée par la juge Isabelle Prévost-Desprez
Cinq volets d’une affaire dont on est encore loin de connaître l’épilogue mais qui, depuis plusieurs mois, captive, dérange et soulève un profond sentiment d’injustice dans l’opinion publique."
Cela permet d'infiniment mieux comprendre cette ambiance de république bananière qui règne actuellement en France :
"Suite à l’ouverture, par le procureur Philippe Courroye, d’une information judiciaire contre X, trois juges d’instruction de Nanterre ont été chargés d’instruire ce dossier aux multiples chefs d’accusation.
Le feuilleton de l’"affaire Bettencourt" vient de connaître de nouveaux rebondissements. Alors que depuis des mois, pour démêler les multiples aspects de ce dossier, il soutenait le principe d’une enquête préliminaire menée par le parquet, le procureur de la République de Nanterre a ouvert, vendredi 28 octobre 2010, une information judiciaire contre X. Il a répondu ainsi positivement à la demande de sa hiérarchie et abandonné l’intégralité des dossiers à trois juges d’instruction de Nanterre.
Les magistrates Sabine Khéris, Nathalie Turquey et Anne Vincent ont été chargées d’instruire ce dossier colossal, du moins... pour l’instant. Le procureur général de Versailles, Philippe Ingall-Montagnier, entend en effet saisir la Cour de cassation pour qu’elle se prononce sur un éventuel dépaysement de l’affaire vers un autre tribunal. Au tribunal de Nanterre, les relations exécrables entre le procureur Philippe Courroye, d’une part, et la juge Isabelle Prévost-Desprez, d’autre part, ne permettant pas, selon lui, une poursuite sereine des enquêtes.
En attendant la réponse, attendue d’ici quinze jours, de la plus haute juridiction sur ce transfert éventuel, les juges d’instruction vont reprendre les enquêtes en cours de ce tentaculaire dossier, portant notamment sur des soupçons de "violences" psychologiques, "d’escroquerie", d’"abus de confiance" dont Liliane Bettencourt, héritière du groupe de cosmétiques L’Oréal, aurait été victime par une partie de son entourage. Mais aussi sur des suspicions de "financement illicite de parti politique ou de campagne électorale" après les déclarations, en juillet, de l’ex-comptable de la milliardaire.
Enfin, deux autres enquêtes reposent sur des soupçons de "blanchiment" et de "trafic d’influence", avec entre autres l’embauche de l’épouse d’Eric Woerth par le gestionnaire de fortune de la milliardaire et la remise à ce dernier d’une légion d’honneur. Une dernière instruction portant sur une plainte "d’abus de faiblesse" sur Liliane Bettencourt est menée par la juge Isabelle Prévost-Desprez
Cinq volets d’une affaire dont on est encore loin de connaître l’épilogue mais qui, depuis plusieurs mois, captive, dérange et soulève un profond sentiment d’injustice dans l’opinion publique."
Libellés : Bettencourt, Justice
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