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La devise de la France est Liberté - Égalité - Fraternité. Cette devise peut et doit nous aider à trouver le bon chemin.

mercredi 19 janvier 2011

De la case prison au gouvernement tunisien : interview du blogueur Slim Amamou | Public Sénat

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Pourquoi acceptez-vous de participer à ce gouvernement d’unité nationale, alors qu’il comporte encore six ministres de Ben Ali ?

Parce que c’est mon devoir, parce que je veux être en contact avec le gouvernement, participer à la reconstruction du pays. C’est une excellente opportunité. Je crois au dialogue.

Est-ce une manière pour le premier ministre de s’assurer du soutien des internautes et des jeunes ?
Ce n’est pas une manière de s’assurer du soutien des internautes mais de s’approcher d’eux et d’avoir leurs avis. C’est un excellent moyen de connaître ce qui se passe. Le ministre n’est pas forcément toujours au courant de ça. Moi je serai là pour transmettre et conseiller sur tout ce qui concerne Internet, que ce soit au niveau technologique ou sur ce que pensent les gens du gouvernement. Les jeunes sont très connectés en Tunisie. Les moins jeunes le sont moins. Je vais essayer aussi de faire en sorte que le gouvernement soit plus connecté.

L'opposant tunisien Moncef Marzouki dénonce sur I-Télé une « mascarade » après la formation du nouveau gouvernement…
C’est un gouvernement de coalition. Forcément, des personnes ne seront pas complètement d’accord sur la composition du gouvernement. Au sujet des anciens ministres de Ben Ali, il n’y a pas vraiment de choix, il faut être réaliste quand même. Le parti au pouvoir pendant très longtemps a la majorité des politiciens existants en Tunisie. Si vous voulez des gens qui ont du métier et savent ce qu’ils font, il faut faire appel à ces personnes. Il y a la structure général, mais dans le parti, il y a des gens compétents, ils doivent servir. Il ne faut surtout pas rejeter automatiquement tous ceux qui étaient dans ce parti.
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De la case prison au gouvernement tunisien : interview du blogueur Slim Amamou | Public Sénat

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