WikiLeaks : Corruption en Tunisie, "ce qui est à vous est à moi" - LeMonde.fr

Lorsque les dirigeants tunisiens , épouse et alliés s'approprient des biens d'États :
"... Avec le boom du développement immobilier et la hausse du prix des terrains, posséder une propriété ou une terre au bon endroit peut être soit une aubaine, soit le chemin le plus court vers l'expropriation. A l'été 2007, Leila Ben Ali reçut gratuitement du gouvernement tunisien un terrain bien situé où fut construite une institution à but lucratif, la Carthage International School [...]. En sus du terrain, le gouvernement tunisien fit don à l'école de 1,8 million de dinars (1,5 million de dollars) [1,1 million d'euros], et, en quelques semaines, fit construire des routes et installer des feux tricolores pour faciliter l'accès à l'école. ..."

"la Tunisie de Ben Ali n'était pas seulement un régime policier brutal, elle relevait de l'autocratie kleptomane. La "famille", comme disaient les Tunisiens pour parler des proches du président, et notamment de sa belle-famille, s'est emparée d'une partie de l'économie du pays – banques, tourisme, immobilier, etc. – par des moyens relevant purement et simplement du gangstérisme."

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Pas étonnant que le peuple tunisien finisse par se révolter ni que ce président corrompu fuit en Arabie Saoudite. Le Monde caresse l'espoir d'une transition démocratique pour ce peuple souriant et accueillant. Nous souhaitons tous que cela devienne une réalité.

Amitiés au peuple tunisien