A Lampedusa, «nous ne pouvons plus faire face, nous sommes débordés» - Libération

"...«Ce n’est pas eux le tiers monde. Ce n’est pas la Lybie où ils sont en train de s’entretuer pour le pétrole. Le tiers monde, c’est nous qui n’avons plus d’argent pour nous soigner, pour vivre convenablement», dit-elle avec colère.

«La population de Lampedusa est partagée entre deux sentiments, explique Giuseppe Palmeri, chef de file de l’opposition muncipale. D’un côté la compassion pour ces pauvres gens qui arrivent sans rien, et de l'autre la certitude que malheureusement nous ne pouvons plus les accueillir».

Aujourd’hui la mer est calme. Luigi de Iorio se prépare à une longue journée. Il sait qu’une météo clémente signifie que de nouveaux bateaux vont arriver...."

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