L'Occident et la Libye : Virgile nous aide à mieux comprendre | Rue89
by Robert Zaretsky professor of history at the Honors College, University of Houston
Texte traduit de l'américain par Agathe Raymond Carlo.
"...La victoire de Rome ayant installé un modèle de conquête impériale par l'Ouest pour les 2000 ans suivants, l'ambivalence de Virgile est alors devenue notre propre ambivalence.
Lorsqu'Enée rencontre l'ombre de Didon dans les Enfers et apprend ce qu'il a provoqué à Carthage, il est profondément bouleversé. Est-il possible, alors que nous regardons avec stupéfaction la sanglante tournure des évènements en Libye moderne, que nous nous murmurions les paroles d'Enée à Didon :
« Suis-je cause de ta mort ? »
Cette même question plane sur tant d'aspects de notre complexe relation avec la Libye contemporaine.
Les armes que nous-mêmes, Occidentaux, avons fournies à Kadhafi pour bénéficier de son indulgence ? Les milliards que nous-mêmes, Occidentaux, avons déversés dans ses coffres pour servir notre addiction au pétrole ? ..."
Tribune complète sur Rue89
Voir aussi du même auteur sur VoltaireNet.org: Libyan-Italian relations: Forget the elephants!
Texte traduit de l'américain par Agathe Raymond Carlo.
"...La victoire de Rome ayant installé un modèle de conquête impériale par l'Ouest pour les 2000 ans suivants, l'ambivalence de Virgile est alors devenue notre propre ambivalence.
Lorsqu'Enée rencontre l'ombre de Didon dans les Enfers et apprend ce qu'il a provoqué à Carthage, il est profondément bouleversé. Est-il possible, alors que nous regardons avec stupéfaction la sanglante tournure des évènements en Libye moderne, que nous nous murmurions les paroles d'Enée à Didon :
« Suis-je cause de ta mort ? »
Cette même question plane sur tant d'aspects de notre complexe relation avec la Libye contemporaine.
Les armes que nous-mêmes, Occidentaux, avons fournies à Kadhafi pour bénéficier de son indulgence ? Les milliards que nous-mêmes, Occidentaux, avons déversés dans ses coffres pour servir notre addiction au pétrole ? ..."
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Voir aussi du même auteur sur VoltaireNet.org: Libyan-Italian relations: Forget the elephants!
Libellés : Libye
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