Témoignage : une femme de ménage kenyane séquestrée en Arabie saoudite | The Observers
"J’avais obtenu mon visa de travail à l’ambassade d’Arabie saoudite au Kenya, où l’on m’avait promis un poste d’enseignante pour apprendre l’anglais aux enfants....Au lieu de m’emmener chez eux, nous sommes allés chez leurs amis où deux Kenyanes travaillaient déjà comme femmes de ménage. Là-bas, ils m’ont retiré mon passeport, ainsi que mon portable et les coordonnées de tous mes contacts, en me disant que je pourrai les récupérer le jour où je rentrerai chez moi.
J’ai ensuite été placée chez la belle-mère du couple. Là-bas, j’ai fait la connaissance d’une autre femme de ménage kenyane qui travaillait pour elle depuis deux mois. Elle m’a expliqué ce qui m’attendait. Au bout d’un mois, j’ai retrouvé mes patrons et c’était le début d’une période atroce qui a duré près de quatre mois. J’étais logée dans une petite chambre, où je dormais sur un matelas très mince, à même le sol. Je devais demander la permission pour manger. Je travaillais à un rythme acharné et faisais toutes les tâches ménagères, si bien que je n’allais jamais me coucher avant 5h ou 6h du matin pour me réveiller à 10h....
...j’ai rencontré Mohamed. Il s’occupe de moi et mes mésaventures ont pris fin.
...Ce que je trouve aberrant, c’est que l’ambassade du Kenya ne fait rien pour palier à cette situation. Je suis conscient des risques que je prends en m’attaquant à ces pratiques, qui sont courantes ici. D’ailleurs, je n’ai pas cherché à contacter les anciens patrons de Christine pour leur demander son passeport, car il s’agit d’une famille haut placée.
...Pour faire connaître ce genre d’abus, j’ai déjà créé une page sur Facebook."
J’ai ensuite été placée chez la belle-mère du couple. Là-bas, j’ai fait la connaissance d’une autre femme de ménage kenyane qui travaillait pour elle depuis deux mois. Elle m’a expliqué ce qui m’attendait. Au bout d’un mois, j’ai retrouvé mes patrons et c’était le début d’une période atroce qui a duré près de quatre mois. J’étais logée dans une petite chambre, où je dormais sur un matelas très mince, à même le sol. Je devais demander la permission pour manger. Je travaillais à un rythme acharné et faisais toutes les tâches ménagères, si bien que je n’allais jamais me coucher avant 5h ou 6h du matin pour me réveiller à 10h....
...j’ai rencontré Mohamed. Il s’occupe de moi et mes mésaventures ont pris fin.
...Ce que je trouve aberrant, c’est que l’ambassade du Kenya ne fait rien pour palier à cette situation. Je suis conscient des risques que je prends en m’attaquant à ces pratiques, qui sont courantes ici. D’ailleurs, je n’ai pas cherché à contacter les anciens patrons de Christine pour leur demander son passeport, car il s’agit d’une famille haut placée.
...Pour faire connaître ce genre d’abus, j’ai déjà créé une page sur Facebook."
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home