Le désespoir américain fait trébucher Obama

"...« Yes we can, but… ». Ce devait être l’ultime sortie médiatique d’Obama, chez le showman Jon Stewart. Elle a viré au cauchemar pour un mot. Un « but » raté, lâché par Obama. Un « but » qui, à lui seul, dit le désarroi d’un président et la désillusion d’un pays.

Un mot et le slogan est moins fringant, moins emballant au point de sonner comme une excuse. Un mot qui exprime enfin toutes les difficultés que l’administration Obama, emportée par un enthousiasme débordant en 2008, n’avait pas vu venir. Obama a cultivé cette exigence populaire. L'économie est au point mort, l'Amérique s'enlise dans la crise et dans ses guerres...
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Le chômage réel frise les 17%, chaque semaine près de 500.000 personnes font des demandes d’allocation chômage, un chiffre constant depuis fin 2009 et le nombre de chômeurs reste élevé avec 9.4 millions de personnes...."

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