Riposte graduée : l'étrange tour du monde de Christine Albanel - Numerama
Extrait de Numérama :
"L'Irlande a été citée par Christine Albanel comme un exemple où la riposte graduée était déjà en oeuvre. Mais les FAI irlandais ont fait savoir qu'ils refusaient finalement de collaborer dans ce sens avec les maisons de disques.
Tous les pays cités par la ministre de la Culture ont fait marche arrière, sauf la France, qui s'obstine.
Lors de sa présentation du projet de loi Création et Internet, Christine Albanel avait assuré aux députés que "des pays, de plus en plus nombreux, pratiquent l'envoi de messages d'avertissement aux internautes", citant en exemples les États-Unis, la Norvège, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et l'Irlande (ce que chacun peut vérifier sur le site de l'Assemblée nationale).
Prenons les dans l'ordre :
- Les Etats-Unis : la RIAA cherche encore des fournisseurs d'accès prêts à collaborarer avec elle à l'envoi de messages d'avertissements aux internautes ;
- La Norvège : non seulement les FAI ont refusé de suivre les ordres intimés par l'industrie musicale, mais en plus le ministre norvégien de l'Education et de la Recherche s'oppose à la riposte graduée et propose la licence globale ;
- Le Royaume-Uni : après l'avoir envisagée, le gouvernement britannique a finalement rejeté la riposte graduée et promis une solution alternative pour l'automne prochain ;
- La Nouvelle-Zélande : consciente des difficultés causées par la riposte graduée, l'administration néo-zélandaise a décidé de geler la législation qui devait entrer en vigueur fin février.
- L'Irlande : le cas est plus compliqué. Le principal fournisseur d'accès du pays, Eircom, a d'abord accepté de se soumettre aux ordres des maisons de disques pour éviter des représailles judiciaires. Mais les choses semblent se compliquer..."
Libellés : HADOPI
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