«L'Irak, laboratoire de la démocratie du monde arabe» - Le Figaro
À l'occasion du retrait des troupes de combat américaines, l'ambassadeur de France à Bagdad Boris Boillon dresse un portrait du pays à rebours des idées reçues.
Nommé à Bagdad il y a un an, Boris Boillon, 40 ans, le seul ambassadeur occidental à se déplacer partout dans le pays, porte un regard confiant sur l'Irak. : "...Nombreux sont ceux qui pensaient que la guerre civile serait inévitable. Elle n'a jamais eu lieu. Enfin, les États-Unis et l'Irak vont pouvoir renouveler leur relation, en partant sur de nouvelles bases. Tous les partis se félicitent de ce retrait. Il n'y a pas un seul responsable irakien qui demanderait qu'il soit reporté, ce serait un suicide politique...
L'Irak est le vrai laboratoire de la démocratie dans le monde arabe. C'est là que se joue l'avenir de la démocratie dans la région. Potentiellement, l'Irak peut devenir un modèle politique pour ses voisins. Et, qu'on le veuille ou non, tout cela a été obtenu grâce à l'intervention américaine de 2003. Maintenant, le jeu en valait-il la chandelle ? C'est aux Irakiens de répondre...
...la forte tradition étatique de l'Irak, le pays des premières grandes villes, comme Babylone. (...) Lorsqu'ils sont arrivés en Irak, les Américains ont fait une grosse erreur en démantelant l'armée de Saddam Hussein. Depuis, des cadres du parti Baas, de nombreux officiers et des responsables des services de renseignements de l'ancien régime ont été récupérés et replacés à des postes clés.
...Tout ce qui se passe dans cette région a des répercussions pour la France. L'avenir des rapports entre l'Orient et l'Occident se joue en partie en Irak. L'échec de l'Irak serait celui du monde entier et donc aussi celui de la France. Dans cette région stratégique très riche en hydrocarbures, la France a toute sa place. Le niveau de sécurité permet désormais, moyennant quelques précautions, que les entreprises françaises reviennent participer à la reconstruction...."
Article complet: Le Figaro - International : «L'Irak, laboratoire de la démocratie du monde arabe»
Nommé à Bagdad il y a un an, Boris Boillon, 40 ans, le seul ambassadeur occidental à se déplacer partout dans le pays, porte un regard confiant sur l'Irak. : "...Nombreux sont ceux qui pensaient que la guerre civile serait inévitable. Elle n'a jamais eu lieu. Enfin, les États-Unis et l'Irak vont pouvoir renouveler leur relation, en partant sur de nouvelles bases. Tous les partis se félicitent de ce retrait. Il n'y a pas un seul responsable irakien qui demanderait qu'il soit reporté, ce serait un suicide politique...
L'Irak est le vrai laboratoire de la démocratie dans le monde arabe. C'est là que se joue l'avenir de la démocratie dans la région. Potentiellement, l'Irak peut devenir un modèle politique pour ses voisins. Et, qu'on le veuille ou non, tout cela a été obtenu grâce à l'intervention américaine de 2003. Maintenant, le jeu en valait-il la chandelle ? C'est aux Irakiens de répondre...
...la forte tradition étatique de l'Irak, le pays des premières grandes villes, comme Babylone. (...) Lorsqu'ils sont arrivés en Irak, les Américains ont fait une grosse erreur en démantelant l'armée de Saddam Hussein. Depuis, des cadres du parti Baas, de nombreux officiers et des responsables des services de renseignements de l'ancien régime ont été récupérés et replacés à des postes clés.
...Tout ce qui se passe dans cette région a des répercussions pour la France. L'avenir des rapports entre l'Orient et l'Occident se joue en partie en Irak. L'échec de l'Irak serait celui du monde entier et donc aussi celui de la France. Dans cette région stratégique très riche en hydrocarbures, la France a toute sa place. Le niveau de sécurité permet désormais, moyennant quelques précautions, que les entreprises françaises reviennent participer à la reconstruction...."
Article complet: Le Figaro - International : «L'Irak, laboratoire de la démocratie du monde arabe»
Libellés : Irak
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