Les ratés du « soft power » à la française - RELATIONS INTERNATIONALES

"Quel en était l'enjeu ? Redonner plus de lisibilité, de cohérence, d'efficacité à notre réseau extérieur composé de 154 services de coopération et d'action culturelle dans les ambassades, 147 centres et instituts culturels, 27 instituts de recherche, 230 Alliances françaises et 5 centres binationaux. Sans parler des 440 établissements scolaires français à l'étranger. L'idée était de fédérer ces forces vives de la culture française dans le monde sous une bannière commune, pilotée par un nouvel acteur, l'Institut français.
...
alors que les crédits pour l'action extérieure de l'État n'ont cessé de chuter ces dernières années, au point qu'Alain Juppé et Hubert Védrine, deux anciens ministres des Affaires étrangères, dénonçaient récemment : « Cessez d'affaiblir le Quai d'Orsay » ? On a coutume de jeter l'opprobre sur le train de vie des ambassades, mais tous les centres et instituts culturels réunis perçoivent une subvention (hors frais de personnels) équivalente à celle du seul Opéra de Paris. Ne peut-on même plus se permettre cela ?"

Les Echos - Les ratés du « soft power » à la française - RELATIONS INTERNATIONALES