Nucléaire : le panache radioactif de Fukushima - {sciences²}blog @ Libération.fr

" L'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) a pu réaliser de premières simulations du panache radioactif de la centrale nucléaire de Fukushima.

Comparées aux mesures disponibles, elles permettent de confirmer les ordres de grandeurs annoncés par les autorités japonaises sur les émissions de radioactivité.

...

Le panache radioactif sera détectable très loin de l'émission, jusqu'en France par exemple, mais y sera sans effets sanitaires...."

Voir ici: {sciences²}

NB:

• 1) Il va de soi que l'IRSN est une structure d'état que l'on pourrait soupçonner d'être sous la coupe de lobbies alors que ce n'est pas le cas pour le CRIIRAD. Mais c'est l'IRSN qui a fait la simulation et non pas le le CRIIRAD qui n'a hélas que les moyens que nous/vous lui donnons/donnez.

• 2) Le monde entier surveille ce nuage et cette centrale de Fukushima et nous ne pouvons (encore et toujours) que remercier ces anonymes japonais qui se dévouent en donnant probablement leur vie au Japon pour "terminer"/ "liquider" cette centrale.

• 3) Tôt ou tard un système coince, "beugue" parce que sortant des spécifications pour lequel il a été créé. C'est typiquement ce qui s'est passé à Fukushima. Cela pourrait se produire en France si par exemple un tremblement de terre "très peu probable" ou la chute d'un avion "très peu probable" ou des terroristes "très peu probable" ou du "vieillissement non suivi d'entretien" "très peu probable" arrivaient. Si il est évident qu'à court terme cette énergie nucléaire qui alimente en France à 70% nos ampoules et nos perceuses "nucléaires" (réf à une ancienne pub EDF, ndlr) est efficace, à long terme elle risque d'invalider définitivement des portions importantes de notre planète Terre. Nous n'avons pas le droit de jouer à la roulette russe avec notre futur en présupposant indéfiniment que le barillet n'est pas encore chargé. Il faut sortir du nucléaire au nom de nos enfants et au nom de la planète.
  

• 4) Nous ne pourrons sortir du nucléaire qu'à la condition d'avoir des individus ayant une vraie culture du nucléaire et cela veut dire qu'il faut que les filières de recherche en physique nucléaire ne soient surtout pas abandonnées bien au contraire. La désertion par les étudiants des filières enseignant la physique est inquiétante. C'est un phénomène général que l'on peut observer partout [comme en Suisse]. Nous ne sortirons dignement du nucléaire qu'avec des gens formés au nucléaire. Ne plus avoir de gens assez bien formés au nucléaire serait infiniment dangereux pour l'avenir.

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