Le monde replonge-t-il dans la crise ? - Le Point
Le CAC 40 a chuté jeudi de 3,90 %, au terme de sa neuvième séance de baisse consécutive. Les indices des grandes places dégringolent, les investisseurs s'affolent. Les experts ont du mal à s'accorder sur la nature du phénomène. D'un côté, économistes et universitaires évoquent la matérialisation d'une crise en gestation depuis plusieurs années, dont les conséquences pourraient être catastrophiques. De l'autre, analystes et acteurs du marché ont plutôt tendance à relativiser. Ils reconnaissent une tension conjoncturelle forte, mais pas exceptionnelle. Qu'en est-il ?
Kenneth Rogoff, ancien économiste en chef du FMI, affirme dans Les Échos que cette crise n'est pas une "grande récession", mais une "grande contraction". Et ça change tout. Une récession désigne en effet un ralentissement passager de l'économie, plus ou moins prononcé, auquel on peut remédier par l'usage des mécanismes d'ajustement des politiques budgétaires et monétaires, de façon assez classique. Une contraction en revanche ne saurait être résolue par un plan de relance ou d'austérité. Elle est causée par un facteur endémique profond, en l'occurrence l'endettement des pays, d'après l'analyse de Kenneth Rogoff. Une contraction s'inscrit sur le long terme : alors qu'une économie peut sortir de la récession en un an environ, il faut en moyenne quatre ans pour revenir d'une contraction, c'est-à-dire pour retrouver un niveau de revenu par habitant égal à celui d'avant la crise, toujours selon l'économiste
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Cette crise est plus qu'une récession dans les Echos
The Second Great Contraction in Les Echos
La "grande contraction", le scénario catastrophe
Kenneth Rogoff, ancien économiste en chef du FMI, affirme dans Les Échos que cette crise n'est pas une "grande récession", mais une "grande contraction". Et ça change tout. Une récession désigne en effet un ralentissement passager de l'économie, plus ou moins prononcé, auquel on peut remédier par l'usage des mécanismes d'ajustement des politiques budgétaires et monétaires, de façon assez classique. Une contraction en revanche ne saurait être résolue par un plan de relance ou d'austérité. Elle est causée par un facteur endémique profond, en l'occurrence l'endettement des pays, d'après l'analyse de Kenneth Rogoff. Une contraction s'inscrit sur le long terme : alors qu'une économie peut sortir de la récession en un an environ, il faut en moyenne quatre ans pour revenir d'une contraction, c'est-à-dire pour retrouver un niveau de revenu par habitant égal à celui d'avant la crise, toujours selon l'économiste
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Cette crise est plus qu'une récession dans les Echos
The Second Great Contraction in Les Echos
Libellés : économie
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