La boucle locale en cuivre des opérateurs fait de la résistance - 01net.
Pour certains, en France, le déploiement du RNIS au milieu des années 80 aurait permis à France Télécom de remettre à niveau ses lignes d'abonnés. Sur ce support en cuivre non blindé, la transmission numérique reste néanmoins soumise, outre l'affaiblissement du signal, à de nombreuses perturbations (diaphonie, bruit et interférences) que sont censés corriger les codages liés aux modulations xDSL.
Quoi qu'il en soit, le potentiel des fils de cuivre déployés dans les réseaux d'accès fut longtemps sous-exploité. Une paire de cuivre offre une bande passante de 1 MHz au minimum, or seulement 4 kHz sont utilisés pour la voix. Les laboratoires des opérateurs et ceux des équipementiers se sont donc naturellement intéressés, dans les années 90, à l'amélioration du débit sur la boucle locale en cuivre, câble économique puisqu'il était déjà installé.
La donne a radicalement changé avec l'arrivée, début 2005 (en France), de modulations xDSL exploitant un spectre à de plus hautes fréquences, au-delà de 1 MHz.
En s'élevant jusqu'à 2,2 MHz dans le sens descendant, l'ADSL2+ sollicite, plus qu'elle ne l'a jamais été, la paire de cuivre téléphonique. Or, certains estiment que les lignes de plus de 4 km peuvent présenter, dans les hautes fréquences, un affaiblissement atteignant 90 dB....